mercredi 26 juin 2013

coach - un moment de relation sur le vide

Tout est écrit ou presque sur le coaching.
Toutes les bêtises circulent aussi :
 "Je suis coach habillement et je vais vous trouver votre style..."
 "Votre maison n'est pas belle, heureusement le coach est là !"

Nous pouvons passer outre mais cela impacte les coachs, celles et ceux qui font leur job ! Alors c'est quoi la différence ?
Je ne retiens qu'un simple élément : le coach n'a pas la réponse.
Il est le vide, le rien, le néant, là où va plonger celui qui cherche une réponse, sa réponse.

Ces femmes et ces hommes qui pratiquent le coaching sont, pour moi, influents mais ils ne sont pas l'autre. L'empathie déployée, cette prise sur les émotions et la rencontre vont permettent l'émergence...
A son rythme le coaché avancera sur son territoire, il y a permis l'entrée de l'autre.

Alors faut-il trouver un autre terme ou accepter ce mélange des genres que diffusent les médias ? Aujourd'hui, c'est quoi un boulanger ? 
Pétri de bonnes intentions, est-il celui qui alimente le pétrin ? Voit-il la farine et l'eau faire fusion où dépose-t-il seulement ce pâton roulé dans un four et fait croire ? A la sortie, le produit semble le même mais quelqu'un sait qu'il existe une différence.

Je serai "boulanger" conscient que d'autres ne le sont pas.

Serge

Pourquoi je "coache" ?

Pourquoi ?

Ce n’est pas l’âge qui garantit l’écoute. Je crois que notre parcours de vie, notre personnalité, sont en premier lieu des éléments fondateurs.
Je ne savais pas que je ne savais pas ou que je sais que je ne sais pas, il y a d’autres alternatives. Je ne sais pas que je sais pour je sais que je sais. Quel est mon état de conscience ? La vie, mon parcours de vie laisse paraitre une sensibilité, une « compétence » innée ou pas à entrer en relation. Vous savez ces enfants qui, on ne sait pas pourquoi, attirent les autres enfants plus jeune que lui. Ces enfants qui participent aux discussions des adultes… Etais-je de ceux-là ? Toujours est-il que je me suis construit sur une ligne par toujours droite, mais sur une ligne de force. Je ne livre pas plus.
Doucement, et finalement très vite, je bascule dans le monde de la formation, de l’enseignement. Je prends plaisir à y jouer. Je flatte mon égo. Je marche à la reconnaissance. Je dis souvent que l’enseignant est un acteur, il a devant lui une salle, des spectateurs et une scène ; sur cette scène, il doit être présent. Je dis souvent aussi que ma deuxième vie sera celle où je serai artiste, chanteur. Faire vibrer, rencontrer, plaire… Derrière ce masque, il y a aussi tout ce qui tourne autour de ce métier, derrière la salle, après la salle, avant la salle. Je suis à l’aise dans mon métier, j’ai le sentiment de passer peu de temps à préparer pour transmettre ce que je sais. Par contre, j’ai besoin de la rencontre, et le plaisir est multiplié quand l’apprenant vient à la rencontre, pour discuter, pour ouvrir. Dans ces moments, je ne compte pas, j’entre en relation. Par contre, quel était mon rôle ? Quelle était ma posture ? Etais-je écologique ?
Les années ont passé, je bascule.
J’ai déroulé, sur ma première partie de carrière professionnelle, la majorité du temps en face à face pédagogique. Indépendant, je trouvais de l’intérêt (personnel) à être multi-employeurs et donc très indépendant. J’étais payé pour le cours et que le cours. Cela ne retirait pas de construire avec les structures, de prendre du temps pour l’autre, les autres ; la liberté de faire pou de ne pas faire, sans contrainte, était un moteur. De cette position pluriel, je suis passé à mono avec toujours, je le crois, le même enthousiasme. Un matin « vagabond et rêveur », mon esprit a été traversé par un arrêt brutal : « encore ce vieux c… ! » Quelle était cette pensée que je portais à l’autre ? Rien n’avait été dit ? Il n’y avait pas de tension, pas de heurts. Je décide de « breaker », de ne plus enseigner mais de toujours continuer dans le monde de l’éducation et si possible dans l’enseignement supérieur. « Béni des Dieux, chanceux… » Il réalise la liaison près de chez lui. Depuis 14 ans, il partage le quotidien d’environ 500 jeunes : une vraie société, au sens sociétal. Il développe son nouveau métier (pardon : je, je ne suis pas il). Je construis donc mon environnement professionnel, car la fonction que j’occupe est à créer, à modéliser.  Elle sera donc à mon image. Je suis retourné depuis dans la salle ; le manque ? Assurément non, quoique, mais montrer une autre facette dans cette structure, pas vers ma hiérarchie mais vers le public et un peu vers une frange de mes collègues.
« Je suis dans le fosse, dompteur de tous mes lions ! ».
Finalement, 1988-2012 : 24 ans. Voilà 24 ans que je suis en liaison, en parallèle de l’accompagnement.

La 25ème année, c’est décidé : je bascule.

lundi 24 juin 2013

Coaching, un pas...

Coacher et après ?
Si cette question existe, c'est qu'elle fait écho chez moi.
Elle doit faire écho chez vous.
Le coach est pour moi le vide, le rien. Influent, il vous permet de plonger.
Plonger pour avancer, avancer sur un territoire où vous permettez que quelqu'un vous accompagne : le coach.
A vos côtés, un peu en arrière, il vous permet d'être.